La ville est à la croisée de la Sologne, entre Berry et Gâtinais.
Gien deviendra ville royale au XIIIème siècle en 1481. Anne de Beaujeu reçoit son père louis XI. Elle engagera la reconstruction du pont, du château et de l’église.
La ville subira d’importants bombardements en 1940 provoquant de nombreux incendies et détruisant la plupart des quartiers y compris l’église.
Gien est célèbre par sa faïencerie datant de 1821. La vènerie tient aussi sa place avec le musée de la chasse.
Les coteaux du giennois produisent un excellent cru à l’appellation contrôlé.
Histoire de l’orgue
Lors de la seconde guerre mondiale, la vieille ville de Gien a subi de très importants dommages, et notamment son église, dont il ne subsista plus que le clocher. Le joyau de la reconstruction de la cité est probablement l’église Sainte Jeanne d’Arc. De proportions justes, et éclairée par d’exceptionnels vitraux, elle fut dotée en 1956, d’un nouvel orgue de facture néo-classique réalisé par la Société Roethinger de Strasbourg.
Très rapidement cependant apparurent des déboires irréversibles qui rendirent l’instrument incapable de fonctionner complètement dès 1970. Après avoir envisagé une réfection de la transmission électrique, cette hypothèse fut abandonnée en raison de son coût élevé.
En 1977, la Ville de Gien décide de lancer un appel d’offres au terme duquel la proposition de la société Koenig fut retenue. Ce n’est qu’en 1983 que la Commission des Orgues statuera et que la décision définitive sera prise de construire un nouvel instrument. Il s’agira d’un huit pieds à trois claviers et pédalier d’esthétique classique.
Le Conseil Général du Loiret a participé au financement.
Le buffet d’orgue en chêne s’élance élégamment vers la voûte, soulignant les lignes ascendantes de l’édifice. L’emplacement de l’instrument a été scrupuleusement choisi pour obtenir la meilleure acoustique possible.
Les couleurs allemandes du plenum, et notamment le posaune et la soubasse, sont particulièrement appréciables dans le répertoire baroque. Le troisième clavier offre quant à lui des ressources complémentaires aux interprètes.
Il y a quelques années, un relevage a été assuré par le facteur d’orgues Yves Fossaert qui a également entrepris quelques travaux d’amélioration.
Contact : L’instrument est propriété de la Ville de Gien.
Pour tous renseignements, s’adresser au Presbytère de Gien – Tél. 02 38 67 19 77
danma.stm@orange.fr